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La Formule E revient à Marrakech

La Formule E revient à Marrakech

Innovation technologique pour le futur, le championnat du monde FIA ABB Formule E a fait un retour triomphal sur le Circuit Automobile Moulay El Hassan aux pieds des remparts et de l’Atlas le samedi 2 juillet 2022 pour la dixième manche de la saison 2021/22.

11 équipes internationales, 22 voitures et pilotes, 16 courses -10 villes à travers le monde – Diriyah, Mexico, Rome, Monaco, Berlin, Jakarta, Marrakech, New–York, Londres, Séoul. Le championnat permet aux meilleurs équipes et pilotes de course talentueux du sport automobile mondial de se confronter.

Selon la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) « La Formule E, également connue sous son acronyme FE, est une catégorie de compétition automobile de type monoplace électrique réglementée. Elle est la seule catégorie de véhicule monoplace en compétition équipée d’un moteur uniquement électrique ».

Après deux années d’absence, c’est tout un symbole que de revoir à Marrakech l’une des courses emblématiques.. Rappelons que le magnifique tracé du Circuit International Automobile Moulay El Hassan déborde dans les rues du quartier hôtelier de Marrakech. D’une longueur de 2,971 km, il comprend 12 chicanes, trois lignes droites et une série de virages, et est bien connu pour être l’un des circuits les plus exigeants en énergie et le plus technique du calendrier de la Formule (https://www.fiaformulae.com/fr)

Edoardo Morata remporte l’E-Prix de Marrakech

Le pilote suisse Edoardo Morata (Rokit Venturi Racing) a remporté l’E-Prix de Marrakech 2022, la dixième manche de la saison du Championnat du monde 2021/2022, devant le pilote portugais Antonio Félix Da Costa (DS Techeetah), suivi de l’Australien Mitch Evans (Jaguar TCS Racing), vainqueur de la course précédente dans le tout premier Jakarta ePrix. Les vainqueurs ont reçu les trophées sous les applaudissements d’un large public lors d’une cérémonie haute en couleur.

Revivons la course dans son intégralité

Le commencement – Sans bruit ni CO2

3 mars 2011 dans un restaurant parisien: le président de la FIA, Jean Todt, et l’homme d’affaires espagnol, Alejandro Agag, président de Formule E, se rencontrent et gribouillent de simples notes sur le coin de la table. Leur idée est de réaliser le premier championnat mondial de monoplace international 100 % électrique. L’objectif est de révolutionner le monde en faisant courir dans les villes les plus emblématiques, avec les meilleurs pilotes et équipes, les bolides électriques roulant à 250km/h afin d’affirmer le potentiel de la mobilité durable pour « un monde meilleur et plus propre ».

En dehors de la compétition et le fait de présenter un sport « vertueux », ils recherchent l’innovation technologique qui devraient être peu à peu au bénéfice des voitures électriques de série.

Les enjeux pour demain

Une autonomie accrue des batteries

C’est le véritable enjeu de tous les véhicules électriques que ce soit dans le cadre de la formule E ou dans l’urbain. En 2014 la formule E utilisait des batteries 1ere génération. En 2018 on utilise déjà des batteries 2eme génération qui doublent l’autonomie des voitures et leur permettent d’atteindre une plus grande vitesse avec une batterie de même volume. 2022 la 3ème génération est là. Plus petite, plus légère et plus puissante que les versions précédentes, la batterie Gen3 se régénère rapidement. A terme, l’enjeu est l’autonomie complète c’est-à-dire la fin des batteries grâce à la régénération.

Une régénération plus efficace

Une piste de travail, développée notamment par Renault, est la régénération, soit la récupération de l’énergie dans les phases de décélération comme de freinage pour recharger la batterie ou alimenter le système électrique du véhicule. Le bloc motopropulseur est l’une des principales évolutions technologiques de la formule E. « L’objectif est d’améliorer son efficacité, c’est-à-dire d’amener le maximum d’énergie de la batterie à la roue ». Il y a lieu également de travailler sur le développement de moteurs très compacts et légers afin d’équiper les futurs véhicules de série.

Une meilleure gestion du réseau électrique

Les besoins énergétiques de la F.E sur chaque compétition (recharge des monoplaces), équivalent à ceux de vingt immeubles. Aussi, demain cette nouvelle charge énergétique urbaine oblige les acteurs de la ville (producteurs et distributeurs d’électricité, gestionnaires des collectivités territoriales, etc…) à définir la charge électrique supplémentaire issue des véhicules électriques et mettre en œuvre des infrastructures adéquates. 

Informations pratiques

Formule E: https://www.fiaformulae.com/fr

Gérard Flamme